top of page

Le projet de loi controversé de l'Alberta


ree

En 2020, peu de temps après les manifestations massives qui ont éclaté à travers le Canada causées par la Première nation Wetʼsuwetʼen pour protester contre le pipeline de liaison côtière, le gouvernement de l'Alberta a adopté le projet de loi One ou la Critical Infrastructure Defense Act. Ce qui le rend controversé, c'est qu'il introduit des sanctions pénales pour la destruction d'infrastructures essentielles en Alberta et introduit également des amendes pour avoir commis les actes. Les personnes qui se sont livrées à ces actes de protestation prétendent que ce projet de loi porte atteinte à leur droit de manifester, car l'un des articles du projet de loi leur infligerait des amendes pour avoir même bloqué un projet d'infrastructure essentiel.


Pour bien comprendre comment les manifestations ont commencé, il faut remonter à 2018, lorsque la société propriétaire du pipeline Costal Link a tenté de négocier avec les chefs héréditaires de la Première Nation Wetsuwet. Ils ont immédiatement rejeté la proposition du Pipeline, craignant que cela n'endommage l'environnement autour des terres qu'ils contrôlaient déjà. Le projet a bien sûr avancé avec l'approbation de l'entreprise par le gouvernement. Cela a déclenché l'indignation au sein de la Première Nation et ils se sont immédiatement mis en route avec des manifestants écologistes et ont commencé à bloquer l'avancement du projet, ce qui a amené l'entreprise à s'adresser au gouvernement et à obtenir une injonction du tribunal. L'injonction a été adoptée et la Gendarmerie royale du Canada a été appelée pour exécuter l'ordre et expulser les manifestants et les peuples autochtones qui protestaient contre le projet.


Je pense que c'est là que la manifestation aurait dû se terminer. La compagnie pétrolière a réussi à convaincre la Cour suprême de la Colombie-Britannique d'obtenir une injonction pour expulser les manifestants. Légalement, ils n'ont rien fait de mal à accepter que le gouvernement ne respecte pas les droits des manifestants autochtones. Je suis d'accord que les Premières Nations ont le droit de défendre les terres qu'elles possèdent, ce que tout le monde devrait avoir le droit de faire, c'est ce qui se passe ensuite que je ne pense pas nécessaire car elles auraient pu consulter le gouvernement fédéral. Au lieu de cela, ils ont décidé de manifester à travers le Canada et ont commencé avec l'aide d'autres manifestants à bloquer des infrastructures essentielles telles que le chemin de fer et d'autres régions du Canada. Les blocages causés par les manifestants ont commencé à perturber l'approvisionnement à travers le Canada et les entreprises ont commencé à licencier leurs effectifs en raison des manifestations, tout cela avant le déclenchement de COVID 19. La réponse aux blocages a été lente car il a fallu du temps pour le tribunal d'émettre une injonction qui mettrait fin aux manifestations qui se déroulaient dans tout le pays.


Les manifestants ont tenté de mettre en place un blocus dans certaines parties de l'Alberta, mais la population et le gouvernement ont agi assez rapidement et ont aboli les barrages alors qu'ils se poursuivaient dans d'autres parties du Canada. Cela nous ramène à l'introduction du projet de loi One en Alberta qui vise à empêcher que ce genre d'incident ne se reproduise car il nuit à l'économie canadienne et, comme mentionné précédemment, met les gens au chômage. Du côté fédéral du spectre, le Parti libéral semble avoir peu fait pour empêcher que la même situation ne se reproduise, au lieu de cela, il s'est contenté de reconnaître les revendications territoriales de la Première nation, ce qui est bien en ce sens qu'il veut protéger les droits des autres mais qu'il estime tomber à court.


Si j'étais un homme d'affaires qui possédait une grande entreprise qui voulait s'établir au Canada et transporter mes produits à travers le pays, j'envisagerais de chercher ailleurs pour mener mes affaires car il semble que le gouvernement fédéral ne se soucie pas de mes intérêts. C'est pourquoi je pense que le gouvernement de l'Alberta prend les bonnes mesures pour empêcher ce genre de comportement de se produire à l'avenir en introduisant une pénalité financière pour l'infraction qui coûterait cher à tout manifestant qui voudrait entraver la progression d'infrastructures importantes.


 
 
 

Commentaires


SUIVEZ-MOI AILLEURS

MAGASINEZ MON LOOK

POST ARCHIVE

bottom of page