Un avis sur le projet de loi C-10
- Austin Janz
- 18 juin 2021
- 3 min de lecture

Récemment, dans Canadian Politics, le parti libéral dirigé par Justin Trudeau a été fustigé par le parti conservateur pour le projet de loi C-10. Les conservateurs prétendent que le projet de loi C-10 rendra difficile pour les Canadiens de publier sur les médias sociaux sans que cela soit réglementé par l'agence de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, qui veille à ce que les entreprises médiatiques respectent une norme établie. Par exemple, les programmes qui sont parlés en français sont requis, y compris la traduction française, car la deuxième langue officielle du Canada est le français.
La principale préoccupation présentée par le Parti conservateur est que le CRTC aurait la capacité de réglementer ce qui est affiché sur YouTube et d'autres services de médias sociaux. À l'heure actuelle, n'importe qui peut publier ce qu'il aime sur les médias sociaux, par exemple, une personne assumant qu'elle suit les directives de la plate-forme de médias sociaux peut créer le type de chaîne dont elle rêve et la diffuser auprès d'un large public canadien. J.J McCullough, un youtubeur canadien dans sa vidéo, a tenté de définir ce qu'est le contenu patriotique canadien et a fait valoir que le CRTC exige que le contenu patriotique canadien soit publié. Bien qu'il ait raison de dire que le CRTC aurait ce pouvoir, je ne vois pas de contenu que je considérerais comme du contenu patriotique, car la plupart des émissions à la télévision sont produites aux États-Unis.
Comme mentionné au début à propos de l'offre de la langue française, il n'est actuellement pas nécessaire d'ajouter des sous-titres français à votre contenu publié. C'est une autre préoccupation qui n'a pas vraiment été soulevée, bien que la plupart des créateurs qui publient sur les médias sociaux devraient ajouter des sous-titres en français à leurs vidéos pour atteindre un public plus large au Canada, ils ne devraient pas être obligés de le faire. Réglementer quelque chose comme ça sur les réseaux sociaux devrait appartenir à la personne qui crée le contenu et non à la décision d'un organisme gouvernemental de forcer les personnes qui pourraient simplement aimer créer du contenu à ajouter des sous-titres.
Une chose à laquelle le gouvernement libéral doit réfléchir et qui est liée à sa volonté de présenter un projet de loi comme le projet de loi C-10 pour s'attaquer aux entreprises de diffusion en continu est de savoir quel genre d'entreprise est You Tube. Oui, vous pouvez louer des émissions créées par de grandes entreprises comme les studios Sony qui paient l'acteur et les actrices qui y jouent, mais YouTube et d'autres sites de médias sociaux vous permettent de publier gratuitement et ne vous obligent pas à suivre une école de théâtre.
Une autre chose qui rend le projet de loi C-10 si mauvais, c'est que le gouvernement libéral n'a pas pris le temps d'examiner lorsque le gouvernement des États-Unis a tenté de faire quelque chose de similaire pour réglementer les médias sociaux. Donald Trump, l'ancien président des États-Unis, a tenté de supprimer une disposition de la loi américaine qui protège les sociétés de médias sociaux contre la responsabilité du contenu publié par les membres des médias sociaux.
S'il est vrai qu'il y a des problèmes avec les médias sociaux dans la mesure où n'importe qui peut publier ce qu'il aime, ils ont une certaine autorégulation sur leurs plateformes. Facebook l'un des grands médias sociaux a ses restrictions et a pris position sur la prévention de la propagation de la désinformation sur sa plate-forme ou même Twitter est un autre exemple d'une plate-forme qui a tenté de faire taire la désinformation de Donald Trump en corrigeant sa désinformation puis fermer ses comptes pour son encouragement à protester contre les résultats de l'élection.
Je pense que le Parti conservateur du Canada a raison de s'opposer au projet de loi C-10 en ce sens qu'il limiterait ce que les Canadiens pourraient publier sur les médias sociaux. Je comprends également que leur décision de vouloir limiter les médias sociaux peut provenir des protestations que l'ancien président Donald Trump a provoquées aux États-Unis, qui ont également entraîné la mort de certains des manifestants. Le meilleur plan d'action que le gouvernement fédéral devrait prendre est de revenir sur sa décision et de trouver un autre moyen qui n'implique pas d'essayer de réglementer la liberté d'expression car c'est un droit pour les personnes qui vivent dans des sociétés démocratiques.






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